23 février 2013 : Départ vers Madurai


23 février 2013 : Départ vers Madurai

Ce matin, réveil matinal pour notre corps qui malgré tout commence à s’habituer à ce rythme soutenu. Départ de Pondy pour rejoindre Maduraï.

Nous passons la matinée à rouler et mettrons 8h pour faire 330 km avec toutefois de belels portions roulantes. La vie, même sur la route est lente et douce.

Petite halte dans un boui-boui pour déguster un thé Tchaï (thé au lait aromatisé de gingembre et de cardamome).
Nous croisons une procession, nous pensons en premier lieu qu’il s’agit d’une manifestation.
Non, c’est un mariage : offrande, musique, pétards,…
La joie est dans la rue, à chaque moment de la journée.

Arrivée à Maduraï, une des plus grandes villes que nous traverserons, où M. Barhati, président de DHAN Foundation nous accueille. Il a organisé trois jours d’une précision militaire, autour de l’éco-tourisme : les villageois qui nous accueilleront se partageront une part de nos dépenses.

Le rythme soutenu n’a pas toujours été du goût de tout le monde. Certains auraient plutôt préféré moins d’activités mais qui durent plus longtemps et surtout qui nous permettent de plus grands échanges avec la population.

Contrairement à d’habitude, nous n’étions pas logés dans un hôtel de centre ville mais dans un logement en pleine nature.

La surprise fut quand nous avons découvert nos chambres dans l’ « hôtel » Sœur Thérésa, un petit lit muni d’un micro matelas, un seau pour la douche (sans pomme de douche), et surtout, des insectes (mille pattes, araignées et blattes).  Cette nuit a été une des plus difficile, mais c’était celle qui nous a permis de vraiment comprendre l’Inde.

L’après-midi a été consacrée à la visite du plus grand temple de l’inde du Sud : le Menakshi Temple de MaduraÏ. Un historien (de 80 ans, qui en faisait 60) qui parlait un bel anglais nous a présenté l’histoire des divinités dans un lieu où le soleil couchant apporté une douceur satinée.

 

 

 

 

Il existe une vie dans l’enceinte du temple à l’air libre, mais également à l’intérieur du temple, dans la nuit.
Moments de dévotion et de détente ou de méditation. La lumière est merveilleuse.
Les indiens raffolent se faire prendre en photo avec nous !

En fin de soirée, retour à l’« hôtel » où un repas traditionnel local nous attendait. Moment de détente et de décompression.
Nuit pas tout à fait paisible ! Mais des centaines de gens ont dû dormir dans ce lieu alors pourquoi n’y arriverais-je pas ?
Article rédigé par Amélie (2ème année BTS Hôtellerie)