Day 11 : Arrivée à Mahabalipuram : Pooja, balade et quartier libre


Départ de Pondicherry tôt le matin pour rejoindre Mahabalipuram ; il y a 100 km mais il faut compter 3 bonnes heures. Pour les distances, on dit qu’il faut doubler le temps nécessaire par rapport à la France et pour un bus les tripler.

Après nous être installés dans l’hôtel, nous sommes allés assister à une Pooja organisée pour deux raisons :
– le décès en 2013 de Jeanne, secrétaire de l’association et enseignante
– la paix sur terre et la prospérité
Cette cérémonie a été menée par 3 brahmanes adorant Shiva.
L’émotion était très présente même si au début nous avions du mal à comprendre le sens de tout ce cérémonial.
Beaucoup d’éléments dont nous ne comprenons pas la symbolique ont été utilisés : les fleurs, l’encens, les offrandes (riz, banane, noix de coco,…), le feu, les chants, les gestes. Beaucoup de rituels qui nous dépassent.
Quand nous avons vu les amis de Jeanne émus, nous avons compris la portée de ce geste.
Rien que d’y repenser en écrivant cet article, j’ai le cœur qui se serre.


Nous avions écrit chacun un souhait sur une feuille de papier que nous avons brûlé : la fumée va emmener notre souhait vers les dieux.
A la fin de cette pooja, nous nous sommes retrouvés dans un état différent.
Quelle que soit la religion, il y a de fortes ressemblances dans les rituels.

Ensuite, malgré la forte chaleur, il faisait 37 °C, nous nous sommes dirigés vers une sculpture gigantesque : la pénitence d’Arjuna. Grande fresque taillée en un bloc représentant l’exil de ce roi et qui part ainsi dans le désert. Son isolement le rend plus fort et à son retour, il devient très puissant.
La compréhension de ces éléments culturels demande un effort parfois difficile sous ces températures.
En Inde, on se rend compte que la religion est fortement présente, qu’elle apporte à chacun l’espoir, la force et leur permet ainsi de contrer les difficultés.

Ensuite, la première fois depuis le début, mais aussi car la ville s’y prête bien, nous avons pu profiter d’un temps libre seuls pour vagabonder dans la ville à la recherche de souvenirs.
Au tour, une heure de carnet de voyage de manière à pouvoir produire chacun le portrait d’une personne nous présentant son plat préféré.

Le soir, nous allons dîner dans un restaurant face à la mer, spécialisé dans la cuisine du poisson. Excellent moment de convivialité durant lequel Prajit, notre guide, a fredonné des chants en tamoul, Hindi et Malayalam. Nous lui avons chanté des chansons de variété française des années 80. Rires, sourires, bonheur simple….

La journée s’est terminée par une ballade en ville sur le chemin de l’hôtel, les yeux brillants des lumières des guirlandes de la ville.

Article écrit par Angie en marchant dans les rues de Mahabalipuram.