Day 8 : Arrivée à Pondicherry : Marché du Grand Bazar et découverte de Pondy


Après une longue nuit dans le bus, nous arrivons à Pondicherry.
A l’arrêt pour réparer le pneu, nous sommes réveillés par une activité inhabituelle dans le bus.
Tout le monde regarde du côté gauche un homme en train d’abattre un chevreau, le dépouiller et le découper en morceaux. Le dénuement du lieu et le côté inattendu nous surprend.
Petit déj indien et check in.
Par petits groupes d’un adulte et deux étudiants, nous nous sommes dirigés vers le marché. Nous ne comprenons pas vraiment l’utilité d’être si peu nombreux pour nous promener au sein de ce marché.
Nous longeons la Mahathma Ghandi Road, l’artère principale pour arriver à proximité du marché : le Grand Bazar.
Alors là, c’est le chaos, du monde partout, des fleurs, des légumes, des motos garées n’importe comment, des odeurs,…
Nous entrons dans le marché et nous nous retrouvons dans un dédale de petites ruelles étroites bordées d’échoppes.
Des échoppes de volailles vivantes, de légumes, d’épices, de fruits et d’épicerie, de poissons et de fleurs.
On comprend que le marché est composé de quartiers, organisés autour d’un produit.
Nous découvrons des légumes inconnus, exotiques et qui ne sont pas encore arrivés en Europe ou qui n’y poussent pas encore.
Nous sommes bousculés mais sans méchanceté aucune. Les indiens se faufilent lentement comme dans la circulation en ville.
Le marché est l’endroit où ils viennent tous les jours acheter leurs produits pour la journée. Ils achètent peu car ils ne font pas encore confiance à la technologie (pas comme dans les grandes villes où les appartements sont hyper équipés).
Donc, n’ayant pas de frigo, ils achètent selon leur besoin.


Nous traversons le quartier des poissons et là, on sent pour la première fois que nos photos dérangent. Étrange !
De la même manière, nous découvrons le coin des volailles où la volaille est achetée vivante, tuée et découpée sur place. Le coin semble appartenir à une communauté assez fermée qui apprécie guère notre passage.

Après le passage par le marché où certains d’entre nous ont acheté des épices, des bangles, des bijoux, des bracelets, des tissus, des saris, des chemises ou tee shirts, des Pashminas,… nous nous dirigeons vers le restaurant Surguru de Mission Street.
Cantine indienne où l’on mange notre premier South Indian Thali.
C’est le plat du midi par excellence que tout le monde consomme et qui est servi très vite et qui ne coûte qu’une centaine de roupies soit l’équivalent de 1,5 € !
Servi sur une feuille de banane, le thali est composé d’un tas de riz déposé au centre (et servi à volonté) accompagné de petits pots contenants des currys, des chutneys, de la curd et un sweet.
L’ordre des garnitures est importants car certaines ouvrent l’appétit (le sweet), d’autres l’aiguisent et enfin la curd (sorte de lait caillé) apaise la force des épices.
La chaleur est présente mais avec les pales des ventilateurs, cela fait du bien.

Après cela, nous sommes allés visiter l’église à proximité, L’Immaculée Conception.
Important de se rendre compte que tous les lieux de culte en Inde se respectent et sont présents. Même si ces derniers temps des tensions apparaissent.

Après nous avons traîné nos lourdes jambes au centre de Pondicherry à travers un parc (où nous avons joué au loup garou), quelques boutiques et enfin la mer. Pour la première fois en Inde.

En fin de journée nous avons revêtu notre fonction de professionnels de la restauration et avons été chez Pierre, notre ami restaurateur de Pondy qui nous accueille dans son restaurant pour une soirée gastronomique franco indienne.  De manière à organiser le menu, les achats, la liste des invités et surtout la manière de servir.

Enfin, après nous être rafraîchis, il fait une chaleur lourde et humide à Pondicherry et une douche régulière est bien nécessaire.
Nous sommes allés manger dans un restaurant d’hôtel, des vegetables noodles, no spicy !
Un de nos plats favoris en Inde car, cela change du riz que nous consommons trois fois par jour et qui est très souvent servi avec des épices, beaucoup d’épices.

Cette nuit, longue nuit de récupération. Ca devient indispensable, entre la chaleur, la nuit passée dans le bus et l’accumulation de la fatigue due aux courtes nuits.

 

Article écrit par Mélanie lors d’une soirée atelier carnet de voyage dans la chambre de l’hôtel.