Épisode IV
Un dimanche intense
C’est dimanche, les enfants ne sont pas en classe, l’ambiance est, pour eux, plus détendue entre jeux, travail scolaire, lavage de leurs vêtements et le soir un spectacle de danse. Léa partage ce temps avec les enfants pendant que Zoé, Emmanuelle, les « maîtresses » des travaux de peinture, quelques enfants et Elisabeth, Florine, Florence, Margot et Julie finissent une fresque dans l’infirmerie.
L’aménagement de l’infirmerie est un objectif central de cette mission et a commencé par vider la pièce de tous ses meubles et matériels divers qui étaient en vrac à même le sol; puis, vint le nettoyage et le lessivage en profondeur des murs et du sol. Tous les murs sont repeints par une peinture blanche d’apprêt avant d’aller plus loin.

Le contour de la fresque est dessiné par 3 membres de la mission puis la fresque est peinte. Des enfants viennent aider et dans une joyeuse ambiance la pièce s’éclaircit grâce à la 2ème couche de peinture de couleur ivoire.
La fresque se précise après des heures de travail pour laisser apparaître une œuvre collective guidée par Emmanuelle.



Après les ateliers réservés aujourd’hui aux plus grands de l’orphelinat, pendant que les plus petits ont joué et fait leurs devoirs, un grand moment attendait tout le monde.


Élégante, maquillée avec finesse, éblouissante de beauté par ces nombreux bijoux, une danseuse et chanteuse de Bharata Natyam, danse spécifique du Tamil Nadu monte sur la scène de la grande salle de repas. Professionnelle, connue internationalement, accompagnée par son fils de 7 ans, joueur de tablas (tambours), Murugashankari nous présente l’histoire de cette danse, son parcours personnelle d’artiste, de Docteur en acupuncture et médecine traditionnelle avant d’interpréter de superbes danses et chansons.
Un long moment partagé avec les enfants de l’orphelinat qui, comme nous tous, n’en avons pas perdu une miette. Après des applaudissements fournis et une séance de photos, certains enfants se sont exprimés pour faire part de ce qu’ils ont ressenti. Ils sont à l’aise car habitués à prendre la parole en public dès leur jeune âge.
Toute la soirée s’est déroulée dans le calme, l’écoute, la simplicité et l’émotion lorsque Murugashankari a évoqué ce jour symbolique pour elle puisque date anniversaire du décès de son père. Les larmes qui coulaient sur son joli visage portaient cette dimension du partage simple et profond de ce que nous sommes tous, emprunt de tristesse lorsque nous évoquons des souvenirs douloureux ou le manque d’un être cher mais que nous n’osons pas montrer par pudeur, dit-on! C’est surtout parce que l’on craint le jugement, le désintérêt de l’autre et que nos vies sont morcelées en être public, privé, professionnel, etc. L’unité de l’être est une réalité que nous apprécions ici et qui pourtant n’est pas un étalage de toutes les misères connues par les enfants dans leur famille. C’est plus subtil et il faut venir ici de nombreuses fois pour tenter d’en comprendre le sens et pour s’approprier cette manière d’être…



« Être soi », remplit les rayons « Bien être, épanouissement personnel » des libraires alors qu’il suffit de se libérer du regard de l’autre et simplement exprimer, avec respect, ce que nous sommes intérieurement.
Le repas conclut cette journée chaude et lourde et où pourtant nous ne retiendrons que la douceur et la légèreté du climat entre les êtres.
Une belle leçon de vie !
Épisode III
Fraternité, sérénité, courage
La mission se poursuit et chaque jour est intense pour tout le monde. Les enfants vont à l’école après une séance de yoga et méditation, un petit déjeuner copieux, une révision de leurs leçons et souvent quelques travaux au jardin ou dans la maison… Le lever est actuellement à 5h30 !
A leur retour Julie (infirmière), Margot (préparatrice en pharmacie), Florine (neuropsychologue) font des séances de sensibilisation aux 1er gestes de secours et deux ateliers de dessins sont partagés avec les autres bénévoles pendant que Léa anime un atelier d’anglais à partir de films actuels.



Chaque jour les groupes tournent et les enfants lors de leur réunion quotidienne avec Anbu, la directrice, ils commentent leur expérience. Cette réunion est assez impressionnante car pendant 20 mn à 45 mn, Anbu fait passer les consignes, fait le point sur les événements de la vieille et du jour, aborde des points sur l’organisation de la vie des enfants et sur les prochains évènements. Ça se passe dans le calme, chacun est très concentré et prend la parole, s’il le souhaite, pour faire part de son avis, demander plus d’explications, aborder un sujet qui lui paraît important.



Ils s’écoutent, se sentent concernés par tout ce qui se passe pour le collectif ou pour un « frère ou une sœur » puisqu’ils s’appellent ainsi entres-eux…
C’est en tamil qu’ils s’expriment, nous ne comprenons pas les propos mais rien que par l’ambiance, le ton, nous ressentons une fraternité réelle. Ce mot, tellement vidé de son sens chez les occidentaux, reprend de la force pour chacun de nous !
Oui la fraternité existe et ce n’est pas un concept théorique ou une belle parole de politiciens !! C’est un sentiment que nous sentons s’exercer concrètement dans les relations entre les gens !!
Samedi, les enfants sont allés à l’école car quand il y a un jour férié en semaine (Diwali) il est récupéré le samedi suivant ! Aucun enfant ne semble en être déçu car travailler est également un mot qui a un sens trop oublié pour beaucoup d’occidentaux…
Épisode II
Fêter Diwali
Diwali est la fête annuelle la plus importante en Inde. Bien que signifiant pas tout à fait la même chose suivant la région et les religions, elle est fêtée par les hindous, les jaïns, les bouddhistes, les zoroastristes Les musulmans fêtent Diwali mais ça n’a pas de sens religieux pour eux.
En Ouzbékistan c’est « Navrus », la fête de la renaissance en quelque sorte ! Ici c’est avec l’arrivée de la mousson en octobre et en Ouzbékistan en mars avec l’arrivée du printemps.
Célébrer les saisons se pratiquait également en France avec la Saint Jean qui correspondait au solstice d’été et au début des moissons…
Pour l’occasion, tout le monde se fait beau, on s’offre des cadeaux et on fait sauter des milliers de pétards!! Le vacarme dans les villes est assourdissant durant 3 jours et 3 nuits !!
A l’orphelinat c’est plus calme mais les enfants reçoivent des cadeaux, souvent de nouveaux vêtements.


Pour l’occasion toutes les femmes de la mission ont revêtu de beaux saaris ! Avant la photo il a fallu de longues minutes pour les mettre car la technique est moins facile que d’enfiler un jean
!!
Épisode I
Le voyage
Pour rejoindre Nilakottai au Tamil Nadu en Inde du sud il nous a fallu 37h de minibus, d’avion, d’escale dans le magnifique et surprenant aéroport serre tropicale de Doha aux Émirats. Puis, à nouveau un minibus sur les routes indiennes, véritables scènes de cinéma de science-fiction pour nous les européens !
La fatigue est bien vite oubliée lorsque nous avons découvert l’orphelinat et l’accueil émouvant des enfants.
La visite des lieux nous montre les conditions très modestes de vie des enfants mais aussi le rire et le sourire de tous, ravis de partager deux semaines ensemble.

Tessa, jeune et brillante étudiante à Rennes a sollicité A.S.I.E pour vivre une expérience solidaire de 3 semaines à l’orphelinat de Nilakottai. Elle nous raconte son séjour qui malgré la relative brièveté l’a marquée et a suscité chez nos amis de la Dhan Foundation un réel intérêt grâce à la forte implication qui a été la sienne auprès des enfants.
Comme déjà près de 500 jeunes qui ont fait confiance à notre association depuis 2011, Tessa gardera de cette expérience de profondes traces pour la suite de sa vie personnelle…


Pendant trois semaines, j’ai eu la chance de vivre en immersion en Inde, plus précisément au Tamil Nadu, grâce à l’association A.S.I.E. . Accueillie par l’ONG la Dhan Foundation, j’ai partagé le quotidien des enfants de la Dhan Karunai Illam, située à Nilakkottai.
Mon séjour s’est articulé autour de plusieurs axes : découvrir la vie et la culture indienne, partager le quotidien et des activités avec les enfants, participer au projet de construction de trois maisons, et un focus sur le SUHAM programme.
Cette première expérience en Inde m’a appris à vivre différemment : « a simple life ». Le quotidien et l’organisation sociale sont très différents de ceux que nous connaissons en occident et permettent de réaliser qu’il n’existe pas une seule normalité.
Les journées étaient rythmées par la vie des enfants : séance de yoga à 6h, aide aux devoirs en fin de journée, partage des repas et activités collectives comme la danse ou le volleyball.
Lorsque les enfants étaient à l’école, j’ai eu la chance de découvrir différents villages avec M. Bharathi ou Ms. Anbu : temples, rivières, culture des fruits, des fleurs. J’ai notamment appris à confectionner des guirlandes de jasmin.
J’ai également participé à une rencontre entre A.S.I.E. et la Dhan Foundation autour du projet de construction des trois maisons. Les discussions engagées avec Anbu, directrice de l’orphelinat, m’ont permis de faire le lien avec A.S.I.E. en France.
En lien avec mes études, dans le secteur de l’administration de la santé en France, j’ai eu l’opportunité de découvrir le programme SUHAM (sustainable healthcare advancement) de la Dhan Foundation. J’ai visité un hôpital communautaire et rencontré un groupe de femmes issues des groupes mutualisés d’entraide. Une expérience qui m’apporte de nombreuses réflexions pour la suite de mes études.
Cette expérience a été une véritable rencontre humaine. Partager le quotidien des enfants et vivre à leurs côtés m’a appris à regarder le monde différemment.
Je reviens avec des souvenirs précieux, le sourire des enfants et l’envie de renouveler l’expérience dans les années à venir.

Chendanamgalam est un village au nord de Cochin au Kerala. En 2018 puis 2019 le village a été submergé par des coulées de boue et des inondations liées à des moussons hors normes en raison du dérèglement climatique. De nombreuses victimes ont été à déplorer mais également les métiers à tisser des femmes ont été emportés ou endommagés.
Ces femmes sont réunies en collectif depuis de nombreuses années et sont connues dans tout le sud de l’Inde pour leur tissage d’une grande qualité. Les tissus servent à la confection de saris pour les mariages et sont très prisés par les familles.
La Covid 19 est venue terminer la catastrophe économique de cet artisanat local !

Deux jeunes femmes ont décidé de relancer l’activité et se sont adressées à notre partenaire, l’ONG Ecoventure qui elle-même nous sollicite pour partager ce projet.
Après une étude de faisabilité sur le terrain en août 2024 par Emmanuelle et Alain, deux bénévoles de l’association, Tiffany C et Noémie, autres bénévoles d’A.S.I.E, sont allées sur place pour commencer l’organisation d’un projet de réparation des métiers à tisser.
Ce projet permettra en février 2026 à une dizaine de jeunes menuisiers et assistants en architecture du Lycée des métiers du bâtiment Jean de Berry de Bourges de se rendre sur place pour vivre une mission de construction de petits meubles et présentoirs.
Ils feront un inventaire des métiers à tisser détruits pour, en 2027, faire une autre mission de réparation des métiers à tisser.
Parallèlement, A.S.I.E cherchera des fonds pour financer la construction d’un bâtiment communautaire où des métiers à tisser seront installés ainsi qu’un petit atelier de couture et de vente des productions.
Un projet pluriannuel au service de l’émancipation d’une communauté de femmes, du maintien de la tradition artisanale et du développement vers un éco-tourisme indien durable dans un village et ses environs riche en milieux naturels (rivières navigables, forêts, temples, etc.).
La dernière phase du « Forum de l’équité alimentaire » a été célébrée par une fête traditionnelle et mise en avant dans la presse papier et télévisée.
Un compte rendu sera publié dans quelques jours et sera mis en ligne sur notre site.
Une fois encore, merci à Noémie, Tiffany, Monsieur Bharathi et tous les personnels de la Dhan, à Laura Verdelli et Bertrand Sajaloli des Universités de Tours et Orléans pour la réussite de ce forum à Pondicherry et Madurai.


Cette semaine à Madurai et à Pondichéry au Tamil Nadu en Inde, Noémie Atek et Tiffany Courvoisier représentent notre association A.S.I.E au Forum sur l’équité alimentaire.
Au programme, il est présenté par les chercheurs de l’université d’Orléans et de Tours le bilan de la recherche Patamil à laquelle ASIE: Association de Solidarité Internationale et d’Éducation est associée depuis 2020.

Noémie Atek présente le bilan de notre action pendant ces 4 années au Lycée agricole Frank Stock de Mignières (28) et aux Jawadhu Hills en Inde.
Une belle action dans la durée qui va se poursuivre avec nos amis de l’ONG la Dhan Foundation.
Merci et bravo à nos deux bénévoles pour leur engagement.
Tiffany est depuis presque trois mois à l’orphelinat qui vit, actuellement, de grandes mutations. Son travail nécessite une adaptation quotidienne et elle y parvient grâce à son humeur toujours positive et aux enfants qui l’ont adoptée et la sollicite sans relâche.
Le petit orphelinat que nous avons connu n’existe plus. Son évolution depuis 2020 est constante pour intégrer davantage de garçons, améliorer la réussite scolaire de tous les enfants, devenir autonome en fruits et légumes grâce à un jardin devenue une exploitation agricole, prévoir la construction de 3 petites maisons pour accueillir 18 orphelins de 6 à 12 ans (projet entièrement porté par A.S.I.E), envisager la construction d’un collège/lycée (high school) de 2000 élèves, etc.
Tiffany est au cœur de toutes ces évolutions et vit intensément le quotidien des enfants. Le yoga, la méditation, le travail au jardin, l’aide au travail, le partage d’activités manuelles et culturelles mais aussi les joies, les drames, les souffrances des enfants.
Son analyse qu’elle partagent avec nous presque chaque jour est une des plus poussées que nous n’ayons jamais eu.
A son retour, Tiffany présentera son expérience lors d’une soirée publique que nous organiserons à Bourges.
Tiffany va bientôt quitter l’orphelinat pour se rendre au Kerala pour travailler avec notre partenaire d’Ecoventure, Praveen Muraleedharan.
La médiathèque « Trait d’union » du village de Sainte Thorette (Cher) est une fidèle partenaire d’ A.S.I.E et le samedi 23 novembre, une série de manifestations permirent d’accueillir un public fourni.
En matinée, un atelier de cuisine animé par des bénévoles d’A.S.I.E., permit à une dizaine de villageois de fabriquer des samoussas ouzbeks.
A 18h00, la salle comble, ce sont Rémi Clavreuil et Emmanuelle Dufour qui présentèrent une conférence sur les Maîtres artisans céramistes, ébénistes et miniaturistes.

Rémi, ébéniste d’art et mosaïste, étudiant dans des écoles d’art parisiennes, et Lucie Lelièvre, céramiste, actuellement dans une école d’art à Amsterdam, ont pendant l’été 2024 partagés la vie, au sein de plusieurs ateliers, d’artisans d’art ouzbeks. Ils se sont perfectionnés sur les techniques ancestrales dans leurs spécialités.
L’exposé de Rémi, d’une grande richesse et étayé par une dense culture générale, a passionné le public.
Emmanuelle a poursuivi, par une remise en contexte de l’histoire de ces métiers d’art qui ont failli disparaître durant l’ère soviétique. Interdit de pratiquer au nom de la nécessité de se mettre au service des plans économiques des soviétiques, des artisans ont, malgré tout, clandestinement, et ont ainsi su préserver la mémoire des gestes et des traditions.
Une exposition de photos de Rémi et Lucie ainsi que de tableaux peints par Emmanuelle, a été inaugurée avant que tout le monde se retrouve autour d’un verre de l’Amitié offert par la commune de Sainte Thorette pour déguster les samoussas ouzbeks.



Tiffany est bien installée depuis quelques jours à l’orphelinat et ses journées sont bien chargées.
Dès le 2ème jour, une voiture est venue la chercher pour la conduire au siège de la Dhan Foundation à Madurai ? Une heure de route au milieu d’une circulation incessante où la seule règle de conduite est d’avancer sans se soucier si on roule à gauche ou à droite, l’important est d’avancer ! Le baptême de la route donne toujours quelques frissons mais rapidement Tiffany comprend que les chauffeurs sont des as du volant et même en conduisant pieds nus, ils se faufilent et nous amènent à bon port !
Présentée à Vasimalai, le Directeur général et fondateur de la Dhan Foundation, elle s’adapte tant bien que mal à l’accent anglais indien ! L’accueil est chaleureux et des petits présents lui sont offerts après qu’elle est présentée l’objet de sa mission pendant 3 mois à l’orphelinat.



Après cet accueil traditionnel, elle a visité l’un des plus grands temples hindou d’Inde, Meenakshi Temple ! Une merveille où on peut se perdre dans les méandres des allées. Son guide, Monsieur Bharathi, est le meilleur qui soit car il le connaît par cœur et est un spécialiste des monuments de Madurai.
À l’orphelinat, les projets de développement entrepris depuis 2018 se poursuivent à grande vitesse. Ainsi, de 4 vaches, ils ont désormais 14 vaches et veaux. Une maison est en construction pour loger les fermiers qui s’occupent des vaches.
Le développement de l’exploitation agricole entièrement biologique, vers l’autonomie alimentaire, nécessite davantage de purin pour l’irrigation de nouvelles parcelles de légumes et d’arbres fruitiers.

Les enfants sont heureux que Tiffany se joigne à eux pour travailler au jardin et ce weekend ils l’ont épuisée tant ils débordent d’énergie…

Une nouvelle bénévole de notre association est en mission pour 3 mois à l’orphelinat « Dhan Karunai Illam » à Nilakottai au Tamil Nadu en Inde. Arrivée voici quelques jours, Tiffany a été accueillie selon le rite traditionnel par tous les enfants à 7h00 le matin juste après leur séance de méditation et de yoga. L’émotion a été forte pour Tiffany qui tout de suite a pris le chemin de l’école avec les enfants pour être présentée aux 14 classes !

Pendant sa longue mission, elle va accompagner les enfants dans leur vie quotidienne. Yoga, travail au jardin, cuisine, aide au travail, actions éducatives, visite de la région vont bien occuper Tiffany. La chaleur est encore forte, les moustiques nombreux et virulents, le soir et le matin, une excellente alimentation à laquelle il faut s’habituer, rendent difficiles l’adaptation mais compensés par une ambiance de sérénité et de partage fraternel avec les 45 enfants et la dizaine de personnels.

Tiffany va également suivre, pour A.S.I.E, le projet que nous menons de construction de 3 petites maisons pour accueillir 18 orphelins de 6 à 12 ans avec des « mères nourricières« . Le bâtiment qui accueillait l’administration de l’orphelinat a été démoli en perspective des futurs travaux de construction. L’administration a élu domicile au centre de formation des femmes juste à côté.
Régulièrement Tiffany nous donnera des nouvelles que nous publierons sur le site !
Une belle aventure humaine en perspective !


