L’Association de Solidarité Internationale et d’Éducation (A.S.I.E) est un partenaire associatif du programme de recherche PATAMIL, depuis 2020, les actions de ce dernier se déploient en Région Centre Val de Loire et sur le territoire des Jawadhu Hills au Tamil Nadu en Inde. Dans le cahier des charges auquel nous sommes attachés, notre mission est d’intervenir, entres autres, auprès des étudiants du BTS DATR (Développement et Aménagement des Territoires Ruraux) au Lycée agricole Franz Stock à Mignières en Eure et Loir. Après avoir, en 2022 et 2023, mené un projet sur les ODD qui a abouti à la réalisation de quatre capsules vidéo, nous avons centré, en Octobre 2023, notre action sur l’ODD 6, eau propre et assainissement. Dernièrement, l’association A.S.I.E est intervenue en février 2024, auprès des étudiants de 1er et 2ième année en leur proposant une brève immersion dans les Jawadhu Hills.
C’est Aratim Kpartiou-Tchasse, chargé de mission « accompagnement des acteurs de la solidarité internationale » au sein du réseau Centraider, qui a entamé cette journée de sensibilisation auprès des étudiants à travers les Objectifs de Développement Durable (ODD). Lancés en 2015 à l’initiative des Nations Unies, les 17 ODD sont un appel à l’unité dans les stratégies de développement des pays afin d’éradiquer la Pauvreté, protéger la Planète et vivre en Paix. La majorité des étudiants présents avait déjà entendu parler des ODD, il s’agissait donc de renforcer leurs connaissances et montrer les liens qu’il y a entre les ODD. Pour cela, la classe s’est divisée en plusieurs groupes pour se livrer à un exercice d’analyse photographique. En petits groupes, les étudiants ont échangé sur leurs ressentis en observant la photographie qu’ils ont sélectionnée. A la présentation d’une personne en situation de handicap rencontrant des difficultés à circuler dans un espace public ou encore d’une montagne de déchets de pêche sur lequel est posé un oiseau marin. Les différents groupes ont ensuite partagé leur réaction et l’ODD qu’ils associent à l’image, les émotions qu’ils ressentent, les propositions d’actions à développer pour répondre à la problématique représentée. Une fois ce volet introductif terminé, Tiffany Burban est intervenue sur les thématiques d’égalité des sexes et d’émancipation de la femme. Ancienne étudiante du Master de Géographie spécialité Développement Durable, Local et Solidaire (DDLS) de l’Université d’Orléans, Tiffany a réalisé son stage de fin d’étude en Ouzbékistan avec l’appui de l’association A.S.I.E et est devenue active bénévole dans l’association. Au cours d’un débat mouvant, les étudiants ont échangé à partir de questions qui leurs étaient posées, par exemple sur l’atteinte de l’égalité des sexes en France ou encore sur la pertinence du système de quota dans le monde du travail pour la lutte contre les inégalités des sexes. Les débats riches ont été l’occasion pour les étudiants de développer leur capacité d’argumentation. Tiffany a proposé un quiz pour mettre en évidence notre tendance à davantage connaitre les hommes qui ont marqué l’histoire plutôt que les femmes. Dans un premier temps, elle a montré plusieurs photos d’hommes tels que Albert Einstein, Louis Pasteur et Isaac Newton, tous les élèves ont été capable de citer les travaux de ces hommes, respectivement : la théorie de la relativité, le vaccin contre la rage et la théorie de la gravité. Ensuite plusieurs photographies de femmes, parmi elles Marie Curie connue entre autres pour ses recherches sur la radioactivité, Hedy Lamarr qui est à l’origine du Wifi ou encore Stéphanie Kwolek, inventrice de la fibre en kevlar utilisée pour les gilets pare-balles. Seule Marie Curie a été reconnue par les étudiants, ce fut donc une démonstration réussie pour l’animatrice.
Les étudiants ainsi formés, s’apprêtent à préparer leur voyage en Inde du Sud, dans les terres tribales des Jawadhu Hills.
Accueillant 52 000 habitants en 2011 selon le dernier recensement indien (Census of India, 2011), les Jawadhu Hills sont un territoire collinaire où le paysage oscille entre plateau et vallées plus ou moins étroites formées par des ceintures de reliefs pouvant atteindre les 1 000m d’altitude. Il s’agit d’un territoire tribal car 97% de la population appartiennent à la tribu des Malayalis (Census of India, 2011), les populations tribales constituent des minorités à l’échelle du pays. L’agriculture est la première activité économique des Jawadhu Hills avec 71% de la population active, 90% des terres cultivées sont des cultures pluviales de millet, céréale traditionnelle connue pour sa résistance aux sécheresses et sa facilité de production (Department of Economics and Statistics, Government of Tamil Nadu, 2016-17). Lorsque l’on est agriculteur dans les Jawadhu Hills c’est une affaire de famille, les femmes travaillent aux champs et s’occupent du décorticage du millet, tâche longue et pénible, et les hommes ont la charge de la vente des produits. Les enfants sont peu à poursuivre leurs études au-delà de la primaire et viennent souvent aider aux champs. Il est de coutumes que les parents choisissent le mari de leur fille et il n’est pas rare que les filles se marient à partir de 12-13 ans, les obligeant à arrêter leurs études et d’emménager avec la famille du mari. Dans ce contexte, propice aux inégalités entre hommes et femmes, les étudiants sont amenés à réfléchir aux actions qui pourraient améliorer les conditions de vie et de développement des femmes. Pour certains étudiants, il faudrait multiplier les outils de tri et de décorticage du millet déjà proposé sur place par les acteurs locaux afin d’alléger la pénibilité du travail des femmes. Pour d’autres, il faudrait établir un âge minimum pour se marier, 18 ans, permettrait aux jeunes filles de poursuivre leurs études plus longtemps. Midi, l’heure est à l’interaction en visioconférence avec les principales concernées par ces thématiques, les agricultrices des Jawadhu Hills. A l’aide du partenaire associatif indien du programme PATAMIL, la Dhan Foundation, les étudiants ont pu s’entretenir avec un groupe d’agricultrices. Pour commencer, Monsieur Bharathi, consultant sur le programme de développement du tourisme à la Dhan Foundation partenaire clé de l’association A.S.I.E depuis de nombreuses années, a introduit le territoire des Jawadhu Hills en précisant l’importance du système agricole dans la vie économique indienne. Ganeshkumar a ensuite pris la parole en tant qu’ancien référent local de la Dhan Foundation dans les bureaux des Jawadhu Hills où il a géré pendant cinq ans le programme dédié au Petit Millet (Small Millet Foundation). L’ONG intervient depuis 2009 auprès de la population locale dans les domaines de l’agriculture, du changement climatique, de l’économie et de la santé. Ces programmes apportent des services auxquels les habitants n’ont pas ou peu accès sur leur territoire.L’objectif général de la Small Millet Foundation à travers l’ensemble de ses programmes est d’intensifier la production et la transformation des millets pour participer à la sécurité alimentaire de l’Inde, grâce à des méthodes et des technologies réduisant la pénibilité du travail et faciliter le travail des femmes. L’ONG s’investit dans l’ensemble de la chaîne de production des millets mineurs : de la production à la consommation, en passant par la commercialisation. Malgré un temps d’échange restreint et une spontanéité limitée par la double traduction (du français à l’anglais, de l’anglais au tamoul), les étudiants et les agricultrices toutes vêtues en sari ont timidement échangé, sourires aux lèvres, sur leurs conditions de vie et de travail sur place. Ainsi, les agricultrices ont partagé leur crainte relative à l’absence de pluie car leur mode d’agriculture dépend exclusivement des pluies apportées durant la mousson, les pluies déterminent leur production et donc leur niveau de vie. L’heure est venue de se quitter pour aller déjeuner sous les applaudissements et vifs remerciements des étudiants pour ce moment d’échange. La journée de formation se poursuit en compagnie de Noémie Atek, jeune diplômée du Master DDLS également investie dans le programme PATAMIL depuis son stage de fin d’étude dans les Jawadhu Hills en 2023. Elle aussi adhérente et bénévole de l’association A.S.I.E, elle a souhaité partager son expérience de quatre mois dans la campagne indienne ainsi que le travail qu’elle a mené sur la caractérisation du changement climatique dans les Jawadhu Hills et les stratégies d’anticipation adoptées par les acteurs locaux. L’animation a débuté par un débat mouvant cette fois sur le thème du changement climatique, l’objectif étant de faire un état des connaissances des étudiants sur leur définition du changement climatique, ses causes et ses effets en termes de perturbations météorologiques. Sans grande difficulté les étudiants se sont accordés sur les origines anthropiques du changement climatique, ses traductions en termes d’augmentation des températures de l’air et de l’eau et ses répercussions en termes d’intensification des événements météorologiques extrêmes (cyclone, pluie diluvienne, sécheresse, vague de chaleur). Le témoignage de Noémie, vidéo à l’appui, a permis aux étudiants de se rendre compte de ce que représentaient des pluies intenses dans les Jawadhu Hills.
La seconde partie de l’atelier s’est organisée autour de trois scenarii de mise en situation portants sur les problématiques liées aux perturbations météorologiques. Dans le premier scénario, les étudiants représentent un groupe d’agriculteurs qui produisent du millet de juin à décembre en agriculture pluviale, leur parcelle est située en versant avec plusieurs terrasses. Les 3/4 de la production sont vendus et ce qui reste est gardée pour l’autoconsommation. Ici, l’action se situe le 20 décembre et il vient de pleuvoir 200mm/24h soit l’équivalent de ce qui attendu au mois d’octobre, le mois le plus pluvieux sur le territoire. Pour le deuxième scénario, les étudiants représentent également des agriculteurs qui pratiquent une agriculture mixte, c’est-à-dire irriguée pendant la saison sèche (riz et légumes) et pluviale pendant la mousson (millet). Leur parcelle est située sur un plateau et ils possèdent un puits. Les 3/4 de leur production de riz et de légumes est vendue, l’autre partie est gardée pour l’autoconsommation, et l’ensemble de la production du millet est vendue. L’action se situe 15 juillet et cela fait une semaine qu’il n’y a pas eu de pluie, l’Institut Météorologique Indienne déclare donc une sécheresse agricole. Pour les deux groupes d’étudiants agriculteurs, il leur a été demandé d’identifier les conséquences de ces perturbations (pluie intense ou sécheresse) sur leurs activités agricoles et leur niveau de vie et de proposer des solutions d’atténuation et d’adaptation. Pour ce qui est du troisième groupe, il est invité à réfléchir à ces mêmes questions en tant que référents locaux de la Dhan Foundation. Après un temps de travail en groupe, les étudiants se sont retrouvés pour mettre en commun leurs réflexions. Les trois groupes ont compris que le niveau de vie et la sécurité alimentaire des agriculteurs des Jawadhu Hills dépendent des perturbations météorologiques qu’ils subissent. Les parcelles situées en versant sont particulièrement sensibles à l’érosion du sol en cas de forte pluie, ce qui conduit à une destruction des cultures et du sol et ainsi diminue la production et la productivité de l’activité. Pour ce qui est des sécheresses qui surviennent souvent pendant la culture du riz, gourmand en eau, elles provoquent un stress hydrique des plantes et fragilisent les sols, une nouvelle fois la production et la productivité des agriculteurs sont mises en péril. Alors comment atténuer les effets des pluies intenses et sécheresses sur l’agriculture indienne ? Pour réduire l’érosion du sol les étudiants ont proposé des systèmes de barrage qui stopperaient la course de l’eau, à l’image des murets en pierre installés par la Dhan Foundation. Le groupe d’étudiants qui subit les sécheresses pense qu’agrandir la capacité de stockage de leur puits permettrait d’anticiper les besoins hydriques en cas de sécheresse. Quant au groupe représentant les référents de la Dhan Foundation, il pense que les agriculteurs devraient remplacer la culture du riz par celle du millet pour s’adapter aux sécheresses. Toutes ces propositions sont des mesures mises en place actuellement par les agriculteurs et les acteurs locaux. Néanmoins, de nouvelles idées ont également émergé lors des temps d’échange comme la proposition de mettre des bâches sur les cultures en cas de sécheresse afin de favoriser l’irrigation des cultures grâce à l’évapotranspiration des plantes, dispositif qui mérite peut-être réflexion pour son développement local… Pour les étudiants, les ateliers de la journée ont été l’occasion d’acquérir et de développer leurs compétences méthodologiques d’analyse. En tant que futur(e)s agents territoriaux, les étudiants de BTS DATR seront amenés dans leur métier à analyser des situations, réaliser des diagnostics territoriaux et proposer des plans d’actions. Pour cela, être conscient que tout événement s’inscrit dans un système aux multiples interactions et relations de cause à effet, est un pas de plus dans leur parcours de formation. Pour clore cette journée intense où les étudiants se sont investis avec curiosité, nous avons rencontré, avec eux, les élèves de 2nd du lycée. Ils ont assisté à la présentation de l’orphelinat Dhan Illam Kanurai au Tamil Nadu avec lequel A.S.I.E. a d’étroites relations. L’ONG indienne, la Dhan Foundation, accueille 52 enfants de 8 à 18 ans, orphelins ou retirés de leurs familles trop pauvres pour les élever. L’orphelinat est un lieu modeste mais où règne l’écoute, la paix et ils apprennent l’hygiène, à se nourrir de façon équilibrée et où ils sont valorisés. Depuis 2015, chaque année, A.S.I.E permet à des jeunes français de vivre des expériences éducatives, artistiques et solidaires, soit en groupe de 15 jeunes soit individuellement ou petits groupes et partagent la vie des enfants de 5h30 à 21h30… À partir d’une vidéo réalisée sur place au cours de la dernière mission d’octobre 2023, il a été évoqué le combat quotidien des enfants pour dépasser les traumatismes de leur enfance et la résilience dont ils font preuve pour profiter au maximum de la chance d’être à l’orphelinat.
Une journée de formation de prises de conscience du rôle de chacun pour construire une planète plus durable et plus humaine.
Article co-écrit par Noémie Atek, Alain Payen et Françoise Missa. Crédit photos : A.S.I.E
Source :
Dans le cadre des interventions sur les Objectifs du Développement Durable (ODD) liées à la recherche Patamil à laquelle notre association est un des partenaires, Alain Payen, responsable de ce projet à A.S.I.E est intervenu à deux reprises, mardi 21 novembre.
Devant les étudiants de 1ère et 2 année du BTS DATR (Développement et Animation des Territoires Ruraux) il a présenté les problématiques du dérèglement climatique dans les Jawadhu hills au Tamil Nadu en Inde. Une animation organisée avec Francine Deniau, enseignante des étudiants et une des coordinatrice du Festival de solidarité (Festisol) en Eure et Loire a permis aux étudiants de montrer leur grande curiosité sur les problèmes liés au climat et les solutions qui peuvent naître par la participation de chacun d’entre nous et des pouvoirs locaux et internationaux !
En soirée, en présence d’une centaine de personnes, différentes animations ont été proposées aux élèves, à leurs familles et à la population locale, à l’amphithéâtre du lycée.
La soirée a été organisée par les étudiants et leurs professeurs avec une conférence gesticulée, une approche de la problématique de l’eau en Afrique et un jeu autour du rôle des femmes dans l’approvisionnement en eau. Enfin, Alain Payen a animé une présentation des conséquences climatiques de la disparition de la mer d’Aral en Ouzbékistan entre 1960 et 1990. Très intéressés, les étudiants ont découvert cette immense catastrophe écologique qui s’est passée à l’époque de l’Union soviétique, avec la complicité silencieuse de l’ensemble de la communauté internationale de l’époque.
Une présentation des actions actuelles menées par le gouvernement ouzbek et la communauté internationale a fait apparaître que quelque soit les difficultés auxquelles les populations locales ont à faire face, il est toujours indispensable d’agir ! Les causes du dérèglement climatique sont pour la plus grande partie liées à l’activité humaine et à ses erreurs. S’informer, réfléchir et s’engager a été un axe central de l’intervention.
La soirée s’est terminée par l’intervention de Monsieur Jean-François Bridet, Vice Président du Conseil Régional Centre-Val de Loire, chargé de la biodiversité et de l’eau.
De nombreuses questions du public jeune et moins jeune ont permis de montrer que malgré la crise environnementale inquiétante, il ne faut pas baisser les bras et s’investir au quotidien en améliorant notre mode de vie et de consommation mais aussi en s’engageant en tant que citoyen concerné.
Une journée porteuse d’espoir !
Crédits Photos : Alain Payen
Projet Patamil les 24-25 janvier 2023 au Lycée agricole Franz Stock à Mignières :
Le 24 janvier.
Adrienne Bonnet, comédienne, metteur en scène, écrivaine, a commencé à travailler avec les étudiants pour qu’ils s’adaptent aux sujets qu’ils vont traiter ensemble suite aux multiples interventions qui ont eu lieu depuis septembre 2021. Avec une méthode active et parfois déroutante, elle conduit les jeunes à extérioriser leurs émotions intérieures avant de réaliser les vidéos. Les étudiants ont chanté, dansé, rigolé en imitant leurs animaux préférés tels que le panda, le lion, etc. Ils ont imité, non seulement des animaux, mais également, ils se sont exprimés en tant qu’objets de la nature.
Cette mise en condition était forte et à conduit certains jeunes à exprimer, avec une grande retenue, des émotions intimes. Cela semblait assez inattendu mais ça a permis une relation forte entre tous les participants. Lors de l’évocation des thèmes plus liés à l’environnement, ils se sont montrés de plus en plus à l’écoute.
L’après-midi, les étudiants et l’équipe d’artistes composée d’Adrienne Bonnet, comédienne, de Jo Ziako, chanteur, musicien, compositeur et Anaïs Enshaian, cinéaste, ont échangé avec eux pour écrire les synopsis des capsules autour de la problématique de l’eau et de l’alimentation.
Le 25 janvier.
Le deuxième jour, Adrienne et Anaïs ont commencé le travail avec un texte sur l’eau écrit la veille. Puis est arrivé le temps du tournage par groupe d’étudiants, chacun ayant participé à un ou deux clips en tant qu’acteur ou au tournage, En parallèle, d’autres étudiants ont créé une chanson avec Jo Ziako qui les a accompagnés à la guitare. Les jeunes ont été extraordinaires par leur participation et leur engagement lors de l’écriture des chansons et certains, aussi musiciens, ont également joué de leurs instruments (saxophone, flûte traversière, guitare basse, etc).
Le 2 mai en 2023,
Après avoir fini le montage des capsules vidéos, A.S.I.E a présenté les vidéos auprès des étudiants du lycée Franc Stock en présence de la directrice de Centraider, de la responsable des actions éducatives des lycées agricoles privés de la région Centre-Val de Loire, des professeurs et de la presse locale.
Pas à pas, après de nombreuses animations de sensibilisation, les jeunes du BTS DATR ont finalement, avec beaucoup de motivation, réalisés 4 capsules vidéos sur les ODD grâce au travail d’Adrienne, de Jo puis d’Anaïs (E) et à l’investissement total de Francine DENIAU.
Nous remerçions toute l’équipe du projet Patamil.
Madina Irgasheva
Service Civique International ouzbek
Réalisatrices
Adrienne BONNET
Anais Enshaian
Musicien
Jo ZIAKO
Soutiens
Centraider
Région Centre-Val-de-Loire
A.S.I.E.
Participants
Les jeunes du BTS DATR de lycée Frank Stock
Communication
Madina IRGASHEVA
Accompagnement
Francine DENIAU
Alain PAYEN
Madina IRGASHEVA
*Pour accéder aux vidéos veuillez les retrouver sur nos réseaux sociaux.
Tiffany est bien installée depuis quelques jours à l’orphelinat et ses journées sont bien chargées. Dès le 2ème jour, une voiture est venue la chercher pour la conduire au siège de la Dhan Foundation à Madurai ? Une heure de route au milieu d’une circulation incessante où la seule règle de conduite est d’avancer sans…
Une nouvelle bénévole de notre association est en mission pour 3 mois à l’orphelinat “Dhan Karunai Illam” à Nilakottai au Tamil Nadu en Inde. Arrivée voici quelques jours, Tiffany a été accueillie selon le rite traditionnel par tous les enfants à 7h00 le matin juste après leur séance de méditation et de yoga. L’émotion a…
L’enregistrement de la prochaine émission sur RCF en présence de Laura , Aratim et le Président d’ASIE , Philippe Boursault
Notre association A.S.I.E a le plaisir d’avoir signé une convention de partenariat avec notre partenaire depuis 15 ans, la Dhan Foundation, au Tamil Nadu en Inde.🇮🇳 Emmanuelle Dufour, responsable de l’action Nilakottai destin et Monsieur Bharathi, un des fondateurs de la Dhan Foundation, entourés d’enfants de l’orphelinat, se sont félicités de ce nouveau partenariat. Cette…
Comme chaque mois a eu lieu l’atelier cuisine à l’Université Nationale d’Ouzbékistan, au menu pour avril Quiche Lorraine et Madeleines.
L’atelier a été l’occasion d’expliquer l’origine de ces plats tout en les préparant devant les participants, avant de bien sûr passer au moment dégustation !
La présentation était menée par deux membres de l’association à savoir Guzal Kambarova représentante d’A.S.I.E. en Ouzbékistan, ainsi qu’Elise Boesch Méda service civique internationale à l’Université nationale d’Ouzbékistan et cela en français, anglais et ouzbek, afin de permettre au plus grand nombre de participer.
L’occasion pour les participants d’en apprendre un peu plus sur la culture française au travers de ses plats et ses fêtes. Au programme présentation des fêtes de Pâques et préparation d’une quiche lorraine pour le plat et de madeleines pour le dessert. Le tout suivi d’une dégustation.
La madeleine a été créée au XVIIIe siècle par Madeleine une cuisinière du roi Stanislas de Pologne, le roi lui demanda de préparer un gâteau inédit et Madeleine décida de faire des petits gâteaux en forme de coquillage. Ce fut un succès, Marie l’épouse du roi de France Louis XV et fille du roi Stanislas de Pologne en hommage à la cuisinière qui avait créé ces gâteaux décida de les nommer Madeleine.
On associe souvent madeleine et M. Proust, le célèbre auteur parle de madeleine dans son oeuvre À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swan. En effet, le petit gâteau lorsqu’il croque dedans lui fait revivre son enfance. Ce qui va créer la métaphore Madeleine de Proust qui représente la sensation de nostalgie provoquée par une odeur, une couleur ou un lieu.
La quiche comme son nom l’indique vient de Lorraine un département dans le nord-est de la France. C’est un plat traditionnel qui existe depuis plus de 5 siècles. À l’origine, un plat populaire à partager que l’on prépare le même jour que le pain, avec les reste de la pâte à pain et que l’on fait cuir dans le fournil commun du village. C’est désormais l’un des plats français les plus connus. En général, on sert la quiche avec de la salade.
Le mot quiche viendrait de l’allemand et du lorrain Kuchen qui veut dire gâteau ou cuisine.
Retour sur la première conférence à propos des ODD entre les différentes universités de Tachkent.
Le 14 mars, à l’initiative de la société d’amitié “Ouzbékistan-France” et de l’Université nationale d’Ouzbékistan, du Comité des relations internationales et de l’amitié avec les pays étrangers relevant du ministère de la Culture et du Tourisme de la République d’Ouzbékistan et de l’association A.S.I.E. notamment avec le service civique internationale Elise Boesch Méda (la conférencier), a été organisé une conférence sur les Objectifs du Développement Durable et leur mise en oeuvre dans les universités.
Le moment de présenter et expliquer les ODD.
Les Objectifs de développement durable (ODD) sont un ensemble de 17 objectifs mondiaux adoptés par les Nations unies en 2015. Ils sont destinés à être atteints d’ici 2030 et sont conçus pour guider les pays dans la réalisation d’un développement durable sur les plans économiques, social et environnemental.
Les ODD sont importants pour aider à éradiquer la pauvreté, promouvoir l’égalité et protéger notre planète. Ils sont également un rappel que la coopération internationale est essentielle pour atteindre ces objectifs ambitieux. Nous devons tous travailler ensemble pour créer un avenir durable pour tous. A.S.I.E. tente de former les jeunes à la solidarité internationale et aux enjeux du développement durable et cela jusqu’en Ouzbékistan. Les ODD sont l’un des axes majeurs de l’association et pouvoir participer à leur diffusion l’une des missions principales.
Quatre universités étaient présentes en plus de l’Université nationale d’Ouzbékistan (НУУ), à savoir : l’Université d’Économie et de Diplomatie (УМЕД), l’Université de Pédagogie (ТДПУ), l’Université de Droit (ТГЮУ) , l’Université des Langues du Monde (ИМЯ).
Après une présentation générale des ODD et la situation de l’Ouzbékistan et de la France les étudiants ont pu discuter et débattre des différents objectifs et moyens de les atteindre, des projets de leur universités respectives en lien avec les ODD. Ce fut un moment d’échanges entre les universités pour permettre à chacun de mieux comprendre et apporter des idées, en misant sur le collectif.
La conférence a eu lieu en anglais ainsi qu’en français, pour permettre à un plus large nombre d’étudiants de participer et pratiquer leurs langues étrangères.
Le Collège Saint-Exupéry a accueilli hier une nouvelle session animée par Margaux, Mathilde et Madina. Après avoir sensibilisé les élèves à l’objectif 6 des ODD lors de leur dernière intervention sur l’eau propre et l’assainissement, les trois animatrices ont cette fois-ci organisé deux ateliers distincts sur l’alimentation, la santé et le bien-être.
Elles ont fini par animer un atelier sur les aliments sucrés et salés, en proposant des jeux éducatifs originaux. Le premier atelier proposait une observation de la quantité de sucre dans les aliments comme le chocolat, la Nutella, etc., pour sensibiliser les élèves aux risques de la consommation excessive de sucre (#educationnutritionnelle).
Par la suite, le deuxième atelier était sur les aliments salés, où elles ont invité les élèves à observer les différents types de matières grasses, qu’elles soient naturelles ou industrielles. Les élèves ont ainsi appris à identifier les différentes sources de matières grasses et leur impact sur la santé (#ODD3).
En résumé, cette session a permis aux élèves de découvrir les enjeux liés à l’alimentation, la santé et le bien-être, tout en leur offrant des outils et des astuces pour améliorer leur qualité de vie. Les jeux éducatifs de Margaux ont été particulièrement appréciés et ont rendu l’apprentissage amusant et interactif. Les élèves sont ressortis de cette session enrichis et motivés à adopter de bonnes habitudes pour leur santé et celle de la planète.
4ème journée de la recherche Patamil au Lycée agricole Franz Stock de Mignières (Eure et Loir)
L’eau un enjeu mondial
Baptiste Marie-Catherine, co-responsable du projet de recherche Patamil à l’association A.S.I.E et spécialiste de l’eau, est intervenu auprès des jeunes de BTS DATR du lycée agricole Franz Stock à Mignières en Eure et Loir. Au cours d’une journée dense et intense il a présenté la situation mondiale des ressources en eau et les enjeux sur les politiques sociales, politiques, économiques et sur les risques de conflits.Les étudiants ont été attentifs et curieux au cours de la conférence avant de travailler en 3 groupes sur une simulation des rencontres méditerranéennes de l’eau dont voici le sujet proposé :
Réalisation d’un mini colloque international sur le thème de gestion durable de la ressource en eau dans les pays méditerranéens. Cet évènement fictif réunit différents pays méditerranéens à Tunis pour échanger sur les problématiques de la ressource en eau. L’objectif est de définir des grandes lignes d’actions pour promouvoir une utilisation durable de la ressource.
Les ONG et les opinions publiques attendent des engagements forts en matière de lutte contre la pollution et la diminution des prélèvements. Ces rencontres sont enfin l’occasion pour les États d’affirmer leurs positions en matière de géopolitique de l’eau.
Les pays proposés étaient : La Jordanie, L’Espagne, la Turquie, la Tunisie.
Les 3 déclarations d’intention ont été remarquées par leur qualité.